De nombreuses aides existent pour aider les personnes âgées à conserver leur autonomie. De quelles aides peut-on bénéficier pour rester à domicile lorsqu’on perd en autonomie ? Comment aménager son logement pour prévenir les chutes? Comment être aidé quand on accompagne soi-même un proche âgé? Click&Care vous aide à y voir plus clair en vous présentant toutes les aides pour l’autonomie auxquelles vous pouvez avoir accès.
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est une aide financière destinée aux personnes âgées qui rencontrent des difficultés à accomplir les gestes simples de la vie quotidienne. Il s’agit d’un droit universel, qui concerne l’ensemble des personnes âgées de 60 ans et plus, quels que soit le montant de leurs revenus. L’APA peut vous être octroyée que vous résidiez à domicile ou en établissement d’accueil afin de vous offrir une prise en charge adaptée à vos besoins.
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est une aide financière destinée aux personnes âgées qui rencontrent des difficultés à accomplir les gestes simples de la vie quotidienne. Il s’agit d’un droit universel, qui concerne l’ensemble des personnes âgées de 60 ans et plus, quels que soit le montant de leurs revenus. L’APA peut vous être octroyée que vous résidiez à domicile ou en établissement d’accueil afin de vous offrir une prise en charge adaptée à vos besoins.
La PCH (Prestation de Compensation du Handicap) est une subvention versée par le Conseil départemental dont le but est d’aider les personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie dans la réalisation des actes de la vie quotidienne. La PCH peut prendre en charge la totalité ou une partie des dépenses liées au handicap.
La majoration pour tierce personne est une subvention allouée par la Caisse d’assurance qui offre à son bénéficiaire la possibilité de percevoir une majoration de sa pension d'invalidité ou pension de vieillesse. Elle est versée sous conditions d'assistance d'une tierce personne.
L'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une aide financière qui assure un minimum de ressources aux personnes en situation de handicap. Elle est accordée sur décision de la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Son montant vient compléter les éventuelles autres ressources de la personne en situation de handicap.
Le conseil départemental ou, à défaut, la caisse de retraite, peut verser une aide sociale aux personnes qui ne bénéficient pas de l’APA et qui ont des difficultés à réaliser certains gestes du quotidien : l’aide ménagère à domicile. Cette aide finance les interventions d’une aide à domicile et est attribuée sous condition d’âge et de ressources.
L’aide au retour à domicile après hospitalisation (ADRH) est un soutien de courte durée apporté aux personnes âgées après une hospitalisation pour améliorer leur cadre de vie et les accompagner dans leur rétablissement.
Les personnes âgées ayant de faibles ressources peuvent bénéficier de certaines aides de la part de l’Assurance maladie pour les aider à payer leurs dépenses de santé. On parle souvent de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou de l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS).
Les seniors qui vivent à leur domicile ou en établissement ont la possibilité de percevoir des aides financières destinées à diminuer les dépenses de logement, couramment dénommées aides au logement. Il existe différents types d’aides au logement susceptibles d’être versées aux personnes âgées.
Les aides des caisses de retraite s’adressent aux retraités des différents régimes et permettent d’offrir un soutien pour prévenir la perte d’autonomie, répondre aux situations d’urgence et assister les retraités qui commencent à avoir des difficultés au quotidien.
En plus des aides sociales légales, les mairies et les conseils départementaux peuvent attribuer des aides extra-légales.
L'allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie (AJAP) peut être versée à un salarié en congé de solidarité familiale par l’Assurance maladie ou à une personne en recherche d’emploi qui accompagne un proche en fin de vie.
Le rôle des aidants est de mieux en mieux reconnu au sein de notre société, en témoigne la loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement (ASV), entrée en vigueur en 2016, qui a instauré un droit au répit pour permettre aux proches aidants de s’accorder du temps libre (création de place d’accueil de nuit) et créé une aide au répit, à hauteur de 500€ par an et par aidé.
Si la loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement (ASV) a instauré un « droit au répit », elle a également ouvert de nouveaux droits avec, notamment, le congé de proche aidant. Ce dernier offre la possibilité de s'occuper d'une personne handicapée ou en perte d'autonomie. Il est accessible sous conditions (ancienneté, lien familial ou étroit avec la personne aidée…) et pour une durée limitée. Il sera rémunéré dès 2020.